Tour des Cerces - 7 août 2006

Publié le 8 Août 2006

Le plan Soreiller - Dibona tombant de haut à l'eau pour le week-end, heureusement qu'il y a le lundi de RTT cette semaine. J'avais proposé à Blandine de faire un tour du côté des Cerces emballée par le CR dithyrambique de Squal - et puis faut bien que la miss s'entraîne vu ce qu'il l'attend fin septembre au Canada - enfin bon c'est plutôt moi qu'elle entraîne.. Passés les premières difficultés de matos (une cassette de dérailleur qui se débine, un AR obligé au centre de VTT de Monêtier), on finit par partir des Boussardes à 11h15, c'est pas gagné pour enquiller tout le tour.. Surtout que dans la montée du col du Galibier via la piste, je suis à .. l'agonie... la faute à des agapes liquides la veille - notamment un Auxey-Duresses terrible - un peu trop appuyées. J'ai cru que j'allais renoncer.. m'enfin la hargne, la rage ou je ne sais quoi m'a fait parvenir au sommet. La fin de l’ascension du col se fait parmi les cyclistes, les bagnoles et les camping-car, au passage un mec vous prend en photo sans que vous n'ayez rien demandé et vous glisse son adresse dans la main.. Surprise au sommet quand je pose le VTT pour m'habiller et que je me retrouve nez à nez avec le Cyril (choupette pour les intimes) en balade familiale.

Quelques minutes après on attaque la descente par la route jusqu'au Colomban noir où débute un sentier qui amène 700 m plus à la Petite Charmette ; on s’y octroie une pause taboulé sous l’oeil d’un patou et c’est reparti pour plan Lachat en pédalage – poussage. On y retrouve les bagnoles et son cortège de promeneurs-touristes. La montée est assez rapide jusqu’au col des Rochilles, petite descente le long du lac puis c’est la remontée au col des Cerces , descente sur le lac des Cerces.. un œil sur la suite, ah « il faut remonter là bas au loin ?? » « bah oui.. »… Finalement ça passe bien et en plus les lumières de fin d’aprem commence à chatoyer la montagne nue.. Au col de la Ponsonnière on fait pas de vieux os à cause du vent du nord qui nous rafraîchit les oreilles et puis maintenant c’est uniquement de la descente ; c’est chouette mais c’est long et parfois technique et secouant.. Enfin à 20h30, bien cuites, on retrouve la voiture.