Dernières lectures I : écrivains des grands espaces

Publié le 26 Septembre 2012

Mon dernier billet consacré aux livres remonte à un an et traitait du "Little bird" de Craig Johnson qui m'a tant plu. J'ai enchaîné ensuite avec sa suite, "Le camp des morts", où on retrouve avec bonheur le shérif Longmire. J'attends avec impatience que le 3ème tome "L'indien blanc" soit publié en poche aux chères éditions Gallmeister - à moins que je n'aille le chiper à la bibilothèque pour changer.

Walt Longmire a été transposé au ciné, enfin à la télé pour une série en plusieurs saisons et diffusé aux US depuis juin 2012. Elle porte le simple titre de "Longmire", je serai bien curieuse de la visionner.

Ces deux premières tomes, roman noir des grands espaces - la toile de fond des romans de Craig Jonhson c'est l'état du Montana et les little Big Horn (rien que le nom me fait saliver) - m'ont amenés vers trois autres auteurs américains dits des "grands espaces" également :

* le premier, c'est David Vann (né en 1966) et son très noir (mais ce n'est pas un polar) "Sukkwan Island", premier roman haletant et succès immense, qui se lit presque d'une seule traite. Le décor c'est une ile paumée au fin fond d'un fjord du sud-est de l'Alaska, l'histoire dramatique entre un père immature et son fils adolescent. Toujours aux éditions Gallmeister, est d'ailleurs sorti son second roman au titre évocateur "Désolations";

* le second, Rick Bass (né en 1958), a déjà une longue bibliographie, une 30aine d'ouvrages qui tous semble t-il ont pour cadre les montagnes du Montana, état au nord du Wyoming, un "voisin" de Craig Johnson en quelque sorte. J'ai lu de lui "Platte river", recueil de 3 nouvelles publié en 1993 qui se déroule dans la vallée de Grass au Montana. Cette lecture m'a un peu déconcertée car il ne se passe pas grand chose au fil de ces 3 histoires - faut-il que je me désintoxe des polards et romans noirs, peut-être? La toile de fond, la nature, ne l'est qu'en apparence car c'est la figure centrale de ces nouvelles, qui sert de support à l'évolution des personnages. Il suffit de se laisser aller ou bercer à cette écriture fraîche comme l'eau tumultueuse de la Platte river. Prochaine lecture envisagée : "le livre de Yaak" et "Winter";

* enfin avec Jim Harrison (né en 1937), on fréquente un auteur international et prolixe. Pour une première approche, j'ai choisi "Légendes d'automne", lu cet été, que vous connaissez peut-être car adapté au cinéma sous ce titre avec Brad Pitt dans le rôle principal de la dernière nouvelle (car il s'agit là aussi de 3 nouvelles). Peut-être plus classique que les auteurs précédents, il n'en reste pas moins captivant et Jim Harrison, avec sa gueule de bourlingueur breton, donne envie de le lire.

François Busnel a consacré plusieurs Carnets de route aux auteurs américains dont ceux des grands espaces. On retouve là des extraits avec Jim Harrison et Craig Jonhson.

 

 

Rédigé par CEI

Publié dans #Films - livres - musique etc.

Repost0
Commenter cet article
M
<br /> Hello Cécile, de passage sur ton blog ! Si tu aimes Jim Harisson, je te conseille Dalva, retour en terre, la route du retour, de Marquette à Vera cruz... Dans la même lignée, Là ou se trouvait la<br /> mer de Rick Bass, ce que savent les saumons d'Elwood Reid...<br /> <br /> <br /> Bonne lecture !<br />
Répondre